Découvrez mon histoire
Devenir kinésiologue a été pour moi une évidence dès lors que j'ai appris à me connaître
Cocher toutes les cases
Je suis née au Maroc et suis arrivée en France à 18 ans pour faire mes études supérieures, un nouveau monde s’ouvre ainsi à moi. L’université française a été pour moi mon premier parcours initiatique, il m’a permis de voguer sur différentes matières (gestion, compta, éco, commerce, marketing), jusqu’à trouver celle qui me fait vibrer : l’expérience client.
Est ce réellement un hasard d’avoir choisi une discipline conjuguant marketing et émotions ? Ce sont les 2 choses qui me sont difficiles à m’appliquer à moi-même. J’ai du mal à me valoriser, et à exprimer mes ressentis.
Dans cette nouvelle tranche de vie, je fais face à plusieurs challenges, d’abord atteindre mon objectif premier réussir mes études, me construire un nouveau cercle social, et puis décrocher ce précieux sésame qu’est le CDI à Paris. Déjà à cette époque, je me rends compte que je fais beaucoup de choses parce qu’il le faut, que beaucoup de ces réalisations me coûtent en émotions, que je n’ose me dévoiler, alors je compense : boulimie puis sport à outrance, cigarette, stress, problèmes digestifs, autant de signaux qui se présentent à moi et que je ne m’efforce à occulter. Quoiqu’il en soit, je coche toutes mes cases, et je finis par faire mes premiers pas dans le monde de l’entreprise.
Découvrir la kinésiologie et s'initier au moi intérieur
La kinésiologie rentre dans ma vie d’abord en tant que consultante, une première fois par ce que je me sens pas bien, j’ai un sentiment d’échec qui ne me quitte jamais même si mes “cases sont cochées”. Ce premier rendez vous avec une kinésiologue me fait prendre conscience de mes schémas répétitifs. Je ressors de là étonnée, et je prends conscience du travail à produire sur moi pour être plus sereine.
2 ans plus tard, je suis en poste, j’exerce un boulot passionnant (je suis en charge de l’amélioration continue de ma boite, en bref je suis le pompier de service), dans ma vie perso, je suis aussi comme ça, j’essaie de réparer les liens entre mes proches.
Faire de la kinésiologie ma nouvelle vocation
Petit à petit, je sens que mon job prend toute la place, il m’est de plus en plus difficile d’être sereine, entre mon syndrome de l’imposteur, mes émotions, et celles de mes collègues lessivés, je mets plus de temps à gérer les émotions, et peurs qu’à avancer dans mon travail. Je repars voir ma kinésiologue qui m’aide à faire le lien entre ma situation professionnelle et mes blocages.
e vois les changements opérer, en quelques séances, je gagne en sérénité, mais mon cerveau cartésien ne parvient pas à comprendre ce dialogue corps-tête lors des séances avec la kinésiologue. Je suis curieuse !
1 an plus tard, je décide de m’inscrire à l’ASTM pour suivre quelques cours de kinésiologie. J’y vais d’abord par curiosité, puis je tombe dans la soupe comme on dit, je fini par signer pour les 600 heures de formations pendant lesquelles je fais des rencontres incroyables, des élèves, des professeurs passionnés et à la pointe de leur art.
