Kinésiologie : Arrêter de porter seule ou comment accepter sa vulnérabilité

Certaines personnes donnent tellement l’impression que tout va bien… qu’on oublie de leur demander comment elles vont, vraiment.

C’est le cas de Lilas, une jeune femme lumineuse, souriante, danseuse de métier. Elle arrive en séance de kinésiologie, s’installe, et très vite, les larmes montent. Elle me dit que son corps somatise beaucoup dernièrement, qu’il lui parle. Elle est venue pour l’écouter.

Elle me parle d’une douleur à l’épaule. Je lui explique que cette zone parle souvent du fardeau du soutien. Lilas réagit tout de suite : elle est “le pilier” de son entourage, celle sur qui on compte toujours. L’amie forte. La compagne stable. La fille qui gère.

Une image valorisée… mais piégeuse. Car à force de donner sans montrer ses failles, Lilas s’est peu à peu privée de ce dont elle avait le plus besoin : du soutien des autres.

Ce que nous dit sa douleur au dos

Le dos représente le soutien et le support de la vie. C’est l’endroit qui me protège si je me sens impuissant par rapport à une personne ou une situation (« je tourne le dos »), en cas de besoin. Si mon fardeau est trop lourd, si je manque de support ou si je ne me sens pas assez supporté (affectif, monétaire, etc.), mon dos réagira en conséquence et certaines
douleurs (courbatures) peuvent faire leur apparition. Si j’en ai « plein le dos », mon dos n’en peut plus et les malaises surgissent.

Extrait du dictionnaire des maladies et malaise de Jacques Martel 

L’illusion de la force 

Aujourd’hui, Lilas souffre de ne pas recevoir ce qu’elle donne. Ses amis, son partenaire… tous semblent croire qu’elle va bien. En apparence, c’est vrai. Mais en dedans, elle est à bout.

Son compagnon, même s’il l’écoute, retombe vite dans ses habitudes. Elle se sent seule, invisible dans sa douleur, incomprise dans ses besoins.

Alors, elle pose son objectif de séance de séance avec sincérité : 🗣️ « J’accepte ma vulnérabilité. »

Protocole : Lever l'autosabotage

Mais son corps, lui, nous emmène ailleurs. Avant de travailler sur l’objectif, il demande de lever un fort auto-sabotage.

Parfois, c’est la première étape en kinésiologie : si une part de nous s’oppose inconsciemment à l’objectif, on tourne en rond. Il faut d’abord lever le frein.

💪🏼 Le test musculaire révèle :

  • 95 % d’auto-sabotage
  • En lien avec l’émotion indignation

Je lui demande : “De quoi êtes vous indignée ?”

Lilas me raconte un moment clé : elle a dû déménager sur un coup de tête avec sa mère, à l’autre bout de la France, laissant derrière elle son père, ses frères et sœurs. Une séparation brutale pour elle
Sa mère, maman solo, avait peu de temps à lui consacrer car elle se devait de subvenir aux besoins du foyer,  Lilas s’est sentie seule, oubliée, indigne de son amour.
Elle en a voulu à cette mère forte qui n’a jamais su dire ses difficultés, ni revenir vers son père. Une personne forte… comme Lilas aujourd’hui.

Une mémoire transgénérationnelle

Mais ce n’est pas que son histoire. Le test musculaire indique une origine transgénérationnelle. Le blocage est lié à son grand-père maternel.

Il est décédé d’un cancer, sans avoir prévenu sa fille qu’il était en fin de vie. Il n’a pas permis à sa fille de lui faire un dernier adieu.

💔Il n’a simplement pas accepté sa propre vulnérabilité 

Je partage ce lien avec Lilas, et tout s’éclaire : elle aussi garde pour elle ses douleurs, elle aussi tait ce qu’elle traverse. Par protection. Par loyauté invisible.

Mais à quel prix ?

La reconnexion : se sentir aimée

Nous équilibrons l’auto-sabotage par un exercice de tapotement dont voici le lien sur Instagram

Puis, le corps de Lilas a demandé un autre équilibrage : “Se sentir aimé·e”.

🔁 C’est un retour à l’essentiel :

L’idée de cette équilibration est de se connecter à l’énergie de l’amour, pour mieux la reconnaitre dans sa vie et se sentir aimé et donc entourée.

Parfois, on oublie qu’on est aimé. 
On l’a su un jour, mais on l’a perdu de vue.

Pour cela, je l’ai guidée dans un exercice de reconnexion à un souvenir d’amour inconditionnel, que nous avons symboliquement replacé au niveau du chakra du cœur.

Et si montrer et accepter sa vulnérabilité était un acte de courage ?

Lilas repart avec une prise de conscience profonde :

✨ Accepter sa vulnérabilité, ce n’est pas être faible.
✨ C’est permettre aux autres d’être présents pour nous.
✨ C’est se rappeler qu’on peut aussi recevoir, pas seulement donner.

Conclusion : Ce que nous apprend Lilas

Ceux qu’on pense les plus solides sont parfois ceux qui s’autorisent le moins à fléchir.


Montrer et accepter sa vulnérabilité, ce n’est pas perdre le contrôle. C’est créer un pont. Un espace pour être vu, entendu, soutenu.

Et vous, quand avez-vous laissé quelqu’un vous soutenir, vraiment ?

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Vous avez des questions sur la kinésiologie ?
N’hésitez pas à me les adresser en commentaire de ce post

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